MAXENCE, UN ART QUI PREND EXEMPLE POUR RÉINVENTER.


Cassandra CONTI, Wegotalent.

Hugo Diogon MAXENCE est un artiste peintre et dessinateur, originaire de Riom, une petite ville d’Auvergne.

Doté d’un parcours atypique, Maxence découvre la peinture grâce à sa toute première passion, la musique. L’histoire est singulière. A quelques mois d’une audition de piano, il a l’idée, pour accompagner la Sonate au clair de lune de Beethoven qu’il doit jouer, de déposer au pied du piano un portrait du compositeur Allemand, avec la volonté de lui rendre hommage. Évaluant le temps qui le sépare du jour J assez long pour s’essayer à le produire lui-même, il entame sa peinture sur un carton toilé, avec seulement quelques couleurs primaires.

Très vite, l’envie de tester de nouvelles techniques se fait sentir. Ainsi, la chevelure de Beethoven est réalisée au couteau, et il expérimente différents mélanges de couleurs et de substances. Déjà, il pense l’utilité des couleurs et des techniques, ainsi, il peint sur fond gris, neutre, pour imager l’isolement du compositeur dû à sa surdité. Une fois ce tableau achevé, l’envie de peindre ne disparaît pas. Pour poursuivre son apprentissage, il choisit alors de représenter un autre compositeur notoire, Franz Schubert. C’est le départ d’une longue série de portraits de musiciens, grâce auxquels le jeune autodidacte prend ses marques et perfectionne sa technique.

La nature se suffit à elle-même. Ce qui la rend belle sont ses variations au fil des heures. Même si un visage change selon l’instant ou les années, la capture d’une émotion semble plus éternelle qu’un levé de soleil.

Léonard de Vinci, Michel-Ange, Fragonard, Picasso ou l’illustre photographe Cartier-Bresson sont ses principales références et influences.

 [J’aime] Léonard de Vinci car il a tout inventé, et Picasso parce qu’il a tout réinventé.

A leur instar, Maxence tente d’apprendre à structurer pour mieux déstructurer. Admiratif de ceux qui créent un tout à partir d’un rien, qui rendent extraordinaire l’ordinaire, et conscient du niveau de perfection qu’avaient atteint ses prédécesseurs, Maxence ne donne à son art aucune prétention. Avec brio, il tente seulement de prendre exemple sur ce qui a déjà été fait, en y ajoutant sa touche, notamment à l’aide de nouvelles techniques et de nouveaux matériaux.

Impossible à rattacher à un courant particulier, chacune des réalisations de Maxence soutient néanmoins l’idée selon laquelle il ne faut jamais se contenter de voir, mais toujours regarder. Certains de ses dessins sont même volontairement pensés comme des “ gribouillis ”, pour inviter le spectateur à prendre du recul sur son œuvre et à la découvrir petit à petit. Pour concevoir ses œuvres, le jeune prodige laisse mûrir l’idée jusqu’à ce qu’il soit possible de la mettre en forme. Chaque fois, il relève ses propres défis, se risque à trouver de nouveaux concepts.

Ce sont comme des énigmes à élucider,  je ne me demande pas si c’est possible, juste : comment est-ce possible ?

Tenant à obtenir son Master en Communication et Stratégie des entreprises, Maxence espère pouvoir, une fois celui-ci achevé, se consacrer plus longuement à son art.

Un art à messages, technique et admirable, qui ne cesse d’évoluer et de se perfectionner, aspirant à se rapprocher de celui des grands noms qui l’ont impulsé.


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