Jean-Baptiste LEDYS, La Montagne Centre France. 23.10.2021

ART. L’artiste de 32 ans se partage entre Riom et la Normandie.
L’artiste riomois Maxence, âgé de 32 ans, cherche à faire son chemin dans l’art figuratif en explorant de nouvelles techniques.
La scène est assez troublante : sur cette vidéo en ligne sur son site internet, Maxence éclaire un tableau noir avec une simple lampe de bureau. La lumière projetée fait alors surgir de la toile un portrait riche de détails, comme phosphorescent.

« Ce qu’on regarde n’est pas ce qu’on voit. Et pourtant, c’est la même chose », sourit-il, volontairement énigmatique. A l’inverse, son portrait de Gustav Malher n’est qu’un plan blanc, qui se révèle dans l’obscurité. Inutile de demander à l’artiste comment se produit ce phénomène. C’est une recette qu’il a mise au point et qu’il ne partagera pas.
La mairie vient d’acheter sa toile
Les Riomois ont pu faire connaissance avec Maxence par sa peinture « Le baiser » un temps reproduite sur les grands panneaux publicitaires de Riom. Le tableau, que la mairie vient d’acheter, a été exposé dans la cour de l’hôtel de ville. Une autre de ses toiles, un portrait d’Etienne Clémentel, réalisé avec la technique du filisme, est également présentée aux archives municipales de Riom.
Résolument figuratif, Maxence est l’auteur de nombreux portrait de personnalités depuis longtemps passées à la postérité : Frida Khalo, Rimbaud, Saint-Exupéry… Mais c’est surtout par le biais de la technique que Maxence recherche son originalité. « Je pars du principe que tout a été fait de la meilleure façon qui soit. Pour continuer à avancer, il faut se pencher sur de nouveaux procédés. » Ceci l’oblige souvent à créer les outils dont il a besoin. C’est ainsi qu’il crée son écriture dans le monde de l’art.